Nous assurons
la promotion presse pour la France du Musée de l’Hospice
Saint-Roch, Issoudun.
Ces dernières années la question
du corps s’est imposée à Anne Gorouben
: Les corps aimés, les corps difficiles, les corps
disparus. Les œuvres d’Emmaüs Sainte-Anne,
2000, du Samusocial de Paris, 2005, les 70 dessins issus du
« Journal » de Franz Kafka, 2009, les portraits
d’enfants malades pour le Pôle Mère-enfant
de l’hôpital Dubos de Pontoise, 2003, ceux des
habitants de Fougères, 2001, l’Hommage à
Pina Bausch, aux corps sublimés et difficiles des danseurs,
2008, les divers portraits d’êtres aimés
disparus depuis 1998, les anonymes qui parcourent ses tableaux,
sont les éléments d’une même interrogation
qui s’est approfondie dans sa relation avec les errants.
Peintures, dessins et lithographies sont présentés
en relation avec les œuvres du musée, représentations
de saint Roch, Gisant et Pleurants, dans les salles de l’ancien
Hôtel-Dieu où Anne Gorouben poursuit sa réflexion
en résonnance avec les lieux, Salle des femmes et Salle
des hommes, qui étaient destinées à accueillir
les pauvres, malades, mendiants, vieillards nécessiteux
ou enfants abandonnés. Son regard humaniste, en empathie
pour ces déshérités ou marginaux, questionne
le rapport de notre société aux corps de nos
contemporains. |